Pierre ST Vincent Atlantide
Des mots qui perdent des lettres peuvent devenir amers...
Jouer est un verbe d'action inutile. Joue est un nom sur lequel on peut déposer un baiser ou des préludes à baiser qui est un verbe d'action utile à l'humanité.
Aimer sans i devient amer .Torturons les mots jusqu'à ne plus avoir que les lettres... Aimer sans er devient aim, mon but... Ai est auxiliaire... et que reste il alors ?
Une lettre est importante en amour ! 26 lettres seulement et notre langue s'affine et vit ! La poésie devient la langue du cœur et l'amour s'agrippe à elle pour ne pas disparaître dans le verbe aimer qui sans i devient amer.
Intolérance
Je pense souvent au temps passé ensemble
Jusqu’à ce jour, ou, pour l’amour d’un enfant,
Retournant contre moi une lutte sans espoir,
Nos détresses croisées se détruirent avec hargne,
Perdues dans une haine surgissant chaque fois,
Infranchissable, ainsi qu’une immense montagne,
Erodant ainsi ce paisible bonheur bâtit avec toi
Si l’absence d’eau rend la terre stérile et les plantes sans vie
Si le tonnerre qui gronde n’apporte plus la pluie,
Si l’amour sans amour se consume sans fin
Dans des combats stériles aux thèmes anodins,
Si nous ne savons plus bâtir de tendres lendemain,
Que nous restera-t’il de cette vie passée aux douceurs de miel ?
Combien de batailles et de silence vains,
De reproches larvés, de mots chargés de Fiel ?
Sommes nous si obtus à nous complaire ainsi,
Gardant des rancoeurs murées au tréfonds de nos âmes,
Ne pouvons-nous pas faire de trêve conduisant à l’oubli
De ce qui heurt après heurt nous conduira au drame ?
Parfois mon cœur me parait asséché d’affection,
Je guette l’eau de ton amour espérant m’en servir
Pour rebâtir l’envie d’aimer avec passion,
Ainsi que je l’ai fait sans jamais te le dire
Chacun se doit de vivre avec ses convictions,
Tout sujet peut être discuté avec un brin de passion,
Un respect mutuel doit régir nos relations !
Amortherapy 1
Au fond de mon être.
Au fond de mon être coule une source pareille
A l’écarlate brillant de mon sang qui ruisselle,
Partageant son chemin au long de mes vaisseaux,
Entraînant dans sa course des centaines de mots,
Se heurtant sans cesse au rempart de mes maux...
Que ma souffrance est grande à l’aune de l’absence !
Que de nuits et de rêves où je suis avec toi,
Combien d’heures et de jours brûlent sans ta présence !
Combien d’années et de mois égrenés à venir,
Se passeront sans toi, dans ce triste devenir...
Que partager avec toi quand le temps est amer ?
Sinon tes images... posées sur mon bureau.
Je regarde ton sourire.... je caresse ta peau.
J’attends que le soleil, réchauffe cette terre...
Ce jour va arriver, je voudrais le maudire,
En un seul poème je voudrais tout te dire,
Penser à toi, te parler tendrement,
Epancher à l’envie des flots de sentiments...